- 19 juillet 2023
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DEVENIR APPORTEUR D’AFFAIRES : LES ÉTAPES CLÉS
Jouant le rôle d’entremetteur, un apporteur d’affaires est chargé de mettre en relation des individus susceptibles de conclure un contrat ou un accord commercial. Sa rémunération prend souvent la forme d’une commission. Cependant, le métier d’apport d’affaires n’est pas réglementé par la loi. En ce sens, il n’existe aucune déontologie ni cadre d’exercice bien défini. À cet effet, il relève du contrat de l’apporteur d’affaires d’en fixer les modalités d’exercice. Business lucratif et présentant une réelle opportunité d’évolution de carrière, voici nos conseils pour devenir apporteur d’affaires.
Comprendre le métier d’apporteur d’affaires
Un fin connaisseur du marché commercial, l’apporteur d’affaires est souvent appelé pour booster, sur le long terme, les activités commerciales d’une entreprise. Avec son activité d’apporteur, il est chargé de rechercher des clients et de les mettre en relation avec l’entreprise bénéficiaire.
L’apporteur d’affaires, qui est-il ?
Définition
Brièvement, être apporteur d’affaires c’est être un entremetteur commercial. Ainsi, il a pour mission de rapprocher une personne physique ou morale appelée « bénéficiaire » à une autre personne physique ou morale appelée « clients potentiels ». Ces derniers étant intéressés par les offres de produits ou de service de la personne bénéficiaire.
Un contrat d’apporteur d’affaires est alors conclu entre l’apporteur d’affaires et l’entreprise bénéficiaire cherchant à faire prospect. Il ne fait pas l’objet d’une réglementation légale et spécifique. Rédigé librement par les parties, il doit néanmoins comporter des clauses d’exclusivité et de « boilerplate ».
Apporteur d’affaires et autres métiers intermédiaires, quelle différence ?
Généralement, l’apport d’affaires se distingue des autres métiers d’intermédiaires de commerce, tel que le courtage, la commission ou l’agent commercial. En effet, l’apporteur d’affaires agit en son propre nom et a le statut d’indépendant. Ainsi, dans son action d’entremise, il ne représente pas l’entreprise à laquelle il apporte des prospects. Aussi, il ne conclut pas le contrat au nom de cette dernière. Il est à préciser qu’il n’existe pas de lien de subordination hiérarchique entre l’apporteur d’affaires et l’entreprise bénéficiaire. Ainsi, un apporteur d’affaires n’est pas un salarié. Il n’a pas de compte à rendre et dispose d’une totale liberté d’action. Il n’est pas mandaté par l’entreprise. Mais, reste un véritable parti au contrat qu’il conclut dans l’intérêt de l’entreprise bénéficiaire. Une fois un accord entre l’entreprise bénéficiaire et le client potentiel trouvé, le rôle de l’apporteur d’affaires prend fin sauf engagement formel de sa part.
Quels avantages de devenir apporteur d’affaires ?
Un réel atout de stratégie commerciale pour les entreprises, l’apport d’affaires est un métier d’avenir. Devenir apporteur d’affaires représente de nombreux avantages en termes de condition de travail et de profit :
- L’activité d’apporteur d’affaires bénéficie d’une grande liberté d’action. Ceci car, n’ayant aucun lien de subordination hiérarchique envers l’entreprise à laquelle il apporte prospect ;
- L’activité ne nécessite pas de locaux, matériels, ou même d’investissements. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’avoir une énorme charge financière pour débuter l’activité ;
- L’apporteur d’affaires n’est pas soumis à une obligation de résultat dans son action d’entremise. Ainsi, en cas d’échec de la conclusion du contrat, sa responsabilité ne pourrait être tenue ;
- Sa prestation de service est rémunérée par une commission de 2 à 10% du Chiffre d’affaires;
- Le montant des charges sociales est de 22% des chiffres d’affaires pour les apporteurs d’affaires auto entrepreneur.
Devenir apporteur d’affaires, quels sont les risques du métier ?
Devenir apporteur d’affaires ne comporte pas de risques. Toutefois, il existe des limites à l’exercice de cette activité. Notamment dans le cadre de transaction immobilière où l’apporteur immobilier est indirectement qualifié d’agent immobilier. Dans ce cas, il doit normalement disposer d’une carte professionnelle. Par ailleurs, la loi interdit la pratique d’apport d’affaires en matière d’assurance et d’échanges boursiers.
Les formalités nécessaires pour devenir un apporteur d’affaires
Étant une activité non réglementée par la loi, l’apport d’affaires n’est soumis à aucune formalité légale obligatoire. Toutefois, pour informer les tiers de la régularité et du sérieux de l’activité, il est recommandé de faire une inscription au Registre du Commerce et des Sociétés. Si l’apporteur d’affaires souhaite donner plus de cadre légal à son activité, il doit choisir un statut juridique.
Devenir apporteur d’affaires, sous quel statut juridique ?
Pour son statut juridique, l’apporteur d’affaires a le choix entre le statut de micro-entrepreneur.
Le statut de micro-entrepreneur
Aussi appelée statut d’autoentreprise, cette forme juridique est accessible aux entreprises avec un gérant personne physique associé unique. Donc, il est le seul décisionnaire. L’avantage de ce statut réside est que le micro entrepreneur bénéficie d’un régime de charge sociale simplifiée avec un taux fixe sur le montant des revenus encaissés. Ainsi, il n’est pas soumis à l’obligation de comptes annuels en matière d’obligations comptables. Quant à l’imposition de bénéfice, elle est calculée forfaitairement. Les charges sociales et fiscales sont très basses.
Devenir apporteur d’affaires, les qualités et formations requises
Pour devenir apporteur d’affaires, aucun diplôme ou titre n’est obligatoire. Néanmoins, une formation professionnelle en vente et négociation commerciale peut-être nécessaire. Ceci afin d’assurer la pérennité de son activité. Aussi, le sens relationnel, la patience et la diplomatie sont des atouts incontournables. Ainsi, un apporteur d’affaires doit être capable de convaincre et de comprendre les besoins essentiels de ses clients potentiels.